Les membres des plateformes nationales du Parc W et experts régionaux se sont réunis, du 13 au 16 novembre 2024, à Cotonou pour signer le new deal de la gestion intégrée de cet écosystème transfrontalier ayant en partage le Bénin, le Niger et le Burkina-Faso. C’était à la faveur de l’atelier régional de mise en place et de renforcement des capacités de la plateforme régionale.
O𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑟𝑒́𝑔𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑒́𝑐𝑜𝑠𝑦𝑠𝑡𝑒̀𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑃𝑎𝑟𝑐 𝑊, 𝑟𝑒𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝐵𝑒́𝑛𝑖𝑛, 𝑙𝑒 𝐵𝑢𝑟𝑘𝑖𝑛𝑎 𝐹𝑎𝑠𝑜 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑁𝑖𝑔𝑒𝑟. C’est l’objectif de l’atelier régional de mise en place et de renforcement des capacités qui a réuni des membres des plateformes nationales et des experts régionaux, afin de renforcer les capacités des parties prenantes et de promouvoir une gouvernance collaborative pour la protection de cet écosystème unique. Au cours de cet atelier, les participants ont échangé sur des pratiques de gestion durable, la mobilisation des ressources, et des solutions vertes face aux défis climatiques.
Dans son adresse, Allomanso Tchokponhoué, Coordonnateur régional du Projet NB-ITTAS a rappelé le contexte et les orientations stratégiques de cet atelier très important pour la structure qu’il dirige. Il n’a pas manqué de rappeler les accomplissements Projet NB-ITTAS pour le bonheur des populations des 11 pays du projet. Par ailleurs, le Coordonnateur régional du projet NB-ITTAS a annoncé la projection d’une tournée itinérante imminente dédiée au même exercice de formation au profit des différentes plateformes nationales mises en place précédemment.
Pour sa part, Ibro Adamou, représentant du Secrétaire Exécutif par intérim de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) a noté que la gestion des ressources naturelles en eau est une bonne partie des stratégies de réduction de la pauvreté et aussi de la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) auxquels les différents États ont souscrit dans un contexte de coopération internationale transfrontalière.
Au nom du ministre béninois en charge de l’eau, Eleuthère Batia s’est réjoui de la grande mobilisation de participants aux profils venus des trois pays. C’est la preuve, constate-il, d’une très bonne motivation des acteurs concernés. « Cela m’encourage à espérer que les débats seront riches et animés, avec des conclusions pertinentes à la hauteur des défis qui assaillent l’écosystème transfrontalier d’une aussi grande importance que celui du parc W », a-t-il professé en lançant les travaux de cet atelier qui scelle le new deal de la gestion intégrée de cet écosystème transfrontalier.