Modifications du régime hydrologique

Les modifications du régime hydrologique ont été le résultat d’une combinaison de variabilité du climat et de changements climatiques, augmentant la demande en eau de consommation, la dégradation des terres et la modification de l’utilisation des terres.

Le fleuve Niger a connu une diminution importante de son débit volumique sur toutes ses portions. Au bas Niger, y compris dans le bassin de la Bénoué, les précipitations ont à nouveau augmenté, jusqu’à environ 5 % des niveaux pré-1970, suffisamment pour mettre fin à la période de précipitations inférieures à la moyenne qui a persisté dans les années

1970 et 1980. En revanche, les précipitations annuelles sont toujours inférieures aux valeurs pré-1970 dans le bassin du haut Niger. Cette disparité régionale est significative, car le sous-bassin du haut Niger est le château d’eau du fleuve Niger. Les changements notés au cours du dernier siècle peuvent être résumés de la façon suivante :

  • Haut Niger : Le débit volumique interannuel moyen à Koulikoro de 1 350 m3/s (1929-1970) ou de 42 milliards de m3/an est descendu jusqu’à 1 039 m3/s (1971-2002), soit une diminution de 23 %.
  • Delta intérieur : Les importantes pertes en eau, en particulier pour les écosystèmes du delta intérieur (principalement par évaporation et infiltration) atteignent environ 20 milliards de m3 lors d’une année humide, 13 milliards de m3 lors d’une année moyenne, et 11 milliards de m3 lors d’une année sèche. Ces pertes sont loin d’être compensées par les contributions de la zone elle-même, qui sont extrêmement modestes (précipitations directes et quelques affluences légères). Outre les pertes naturelles, 3,2 milliards de m3 supplémentaires sont utilisés pour l’irrigation (principalement par le bureau du Niger). Cela peut représenter jusqu’à 12 % du débit volumique lors d’une année sèche.
  • Le débit moyen à Niamey entre 1971 et 2002 était seulement de 704 m3/s, comparé à 1 062 m3/s entre 1929 et 1970, soit une diminution de 34 %. Cela s’est accompagné d’importantes pertes en termes de biodiversité des zones humides du Niger moyen au delta maritime. Au cours de la saison sèche, les débits peuvent descendre très bas, presque jusqu’à une interruption totale.
  • Bas Niger : Comme le haut Niger et le Niger moyen, le bas Niger a connu une importante diminution de son débit. La moyenne entre 1929 et 1970 était de 6 055 m3/s, comparée à 5 066 m3/s entre 1971 et 2001. Les problèmes en termes de disponibilité des eaux de surface apparaissent principalement dans la haute Bénoué, ou d’importantes pénuries d’eau sont enregistrées

Les modifications du régime hydrologique ont été le résultat d’une combinaison de variabilité du climat et de changements climatiques, augmentant la demande en eau de consommation, la dégradation des terres et la modification de l’utilisation des terres.

Le fleuve Niger a connu une diminution importante de son débit volumique sur toutes ses portions. Au bas Niger, y compris dans le bassin de la Bénoué, les précipitations ont à nouveau augmenté, jusqu’à environ 5 % des niveaux pré-1970, suffisamment pour mettre fin à la période de précipitations inférieures à la moyenne qui a persisté dans les années

1970 et 1980. En revanche, les précipitations annuelles sont toujours inférieures aux valeurs pré-1970 dans le bassin du haut Niger. Cette disparité régionale est significative, car le sous-bassin du haut Niger est le château d’eau du fleuve Niger. Les changements notés au cours du dernier siècle peuvent être résumés de la façon suivante :

  • Haut Niger : Le débit volumique interannuel moyen à Koulikoro de 1 350 m3/s (1929-1970) ou de 42 milliards de m3/an est descendu jusqu’à 1 039 m3/s (1971-2002), soit une diminution de 23 %.
  • Delta intérieur : Les importantes pertes en eau, en particulier pour les écosystèmes du delta intérieur (principalement par évaporation et infiltration) atteignent environ 20 milliards de m3 lors d’une année humide, 13 milliards de m3 lors d’une année moyenne, et 11 milliards de m3 lors d’une année sèche. Ces pertes sont loin d’être compensées par les contributions de la zone elle-même, qui sont extrêmement modestes (précipitations directes et quelques affluences légères). Outre les pertes naturelles, 3,2 milliards de m3 supplémentaires sont utilisés pour l’irrigation (principalement par le bureau du Niger). Cela peut représenter jusqu’à 12 % du débit volumique lors d’une année sèche.
  • Le débit moyen à Niamey entre 1971 et 2002 était seulement de 704 m3/s, comparé à 1 062 m3/s entre 1929 et 1970, soit une diminution de 34 %. Cela s’est accompagné d’importantes pertes en termes de biodiversité des zones humides du Niger moyen au delta maritime. Au cours de la saison sèche, les débits peuvent descendre très bas, presque jusqu’à une interruption totale.
  • Bas Niger : Comme le haut Niger et le Niger moyen, le bas Niger a connu une importante diminution de son débit. La moyenne entre 1929 et 1970 était de 6 055 m3/s, comparée à 5 066 m3/s entre 1971 et 2001. Les problèmes en termes de disponibilité des eaux de surface apparaissent principalement dans la haute Bénoué, ou d’importantes pénuries d’eau sont enregistrées