Les acteurs engagés dans la préservation des écosystèmes transfrontaliers du complexe naturel du Mont Mandara se réunissent du 4 au 7 novembre 2024 à Abuja pour un atelier clé visant à poser les fondements d’une plateforme de collaboration régionale. Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet NB-ITTAS, une initiative couvrant 11 pays et dédiée à l’amélioration de la gestion et de la gouvernance des ressources en eau du Bassin du Niger.
Opérationnaliser la plateforme régionale de gestion de l’écosystème du complexe naturel transfrontalier du Mont Mandara. C’est l’objectif de l’atelier régional de mise en place et de renforcement des capacités de la plateforme régionale de l’écosystème transfrontalier du Mont Mandara. Cet atelier est l’un des multiples efforts du projet NB-ITTAS pour renforcer la gestion intégrée de ressources partagées. Sa finalité est de constituer une structure de coopération à la fois solide et adaptable, capable d’assurer la pérennité des écosystèmes en impliquant activement les communautés locales et les autorités des deux pays.
Pour le Coordinateur régional du projet NBA-ITTAS, Tchokponhoue Allomassou cette formation était devenue impérative pour fournir les compétences nécessaires à une gestion efficace des ressources en eau intégrée.
Au nom du gouvernement fédéral, le ministre des ressources en eau et de l’assainissement, le professeur Joseph Utsev a fait un appel lors de cet atelier d’Abuja. Il souhaite que les pays autour du Mont Mandara et de la Sena exploitent pleinement le potentiel de l’écosystème transfrontalier de la région au profit de leurs citoyens.
Représenté par le directeur des services de planification des ressources en eau et de soutien technique au ministère, Adeyinka Adenopo, le ministre a souligné la nécessité pour les pays participants de se concentrer sur la gestion de l’eau, le contrôle des ressources et le changement climatique.
Les écosystèmes transfrontaliers du plateau du Mont Mandara et des parcs nationaux Sena Oura / Bouba Ndjida, qui couvrent des zones au Cameroun et au Tchad, sont écologiquement riches et accueillent une variété d’espèces sauvages.