La préservation du Parc W préoccupe profondément l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). Un atelier sous-régional s’ouvre du 26 au 28 juin 2024 à Ouagadougou pour valider les résultats de l’étude relative à la plateforme fonctionnelle du Parc. Les travaux de lancement de cet atelier ont eu lieu en présence de plusieurs personnalités dont les responsables de l’ABN, du Projet NB-ITTAS et des autorités du pays hôte.
Dans son discours de lancement, Monsieur Sèyivè Didier ZINSOU, Secrétaire Exécutif par intérim de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) caresse le rêve que les travaux en cours à Ougadougou viennent accompagner les efforts déployés par le Bénin, le Niger et le Burkina-Faso pour la sauvegarde et la préservation de la riche biodiversité du Parc du W, en proie à plusieurs menaces.
En effet, après la mise en place de la plateforme, des travaux de diagnostic et d’investigation menés et ont abouti à la production des rapports générant des connaissances nécessaires sur l’écosystème transfrontalier du Parc, en particulier sur les besoins de renforcement des capacités pour améliorer la gouvernance et la gestion durable de son écosystème, la proposition d’un projet pilote de démonstration pour l’écosystème transfrontalier et la proposition de mécanisme commun de surveillance de l’écosystème transfrontière du parc W.
C’est ce e qui justifie l’objectif de l’atelier de Ouagadougou qui vise à renforcer la contribution des institutions nationales à la gestion de l’écosystème transfrontalier du Parc W.
Pour sa part, Monsieur Allomasso TCHOKPONBOUE, Coordonnateur Régional du Projet NB-ITTAS a expliqué le sens et la portée de cet atelier. A terme, selon lui, il faut développer un mécanisme de surveillance des écosystèmes à partir des indicateurs environnementaux et évaluer à chaque niveau.
Très content de la tenue de cet atelier, Monsieur Félix SOU, représentant du ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement du Burkina-Faso, au nom des trois pays concernés, a exprimé sa gratitude à l’endroit du FEM et ses agences partenaires, notamment le PNUD et le PNUE pour l’appui apporté en faveur du Parc du W, dont la préservation constitue une vraie préoccupation pour les Etats concernés.
Après la validation des documents, la prochaine étape sera la mise en œuvre dans chaque pays des structures de gouvernance.